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Les systèmes de paiement jouent eux aussi un
rôle de taille dans le bon fonctionnement de
l’ économie. Il est d’ une importance cruciale
que le secteur financier reste en mesure de
proposer en toutes circonstances des services
de paiement novateurs et parfaitement sécu-
risés. A aucun moment, même juste après
l’ éclatement de la crise, le secteur n’ a failli à
cette tâche.
Dans une économie forte, l’emploi a également
une importance primordiale. Aujourd’hui, le
secteur financier procure de l’emploi à envi-
ron 100.000 personnes ayant bénéficié, pour
la majorité, d’un niveau de formation élevé. Il
est aussi à l’origine d’environ 120.000 emplois
indirects. Il n’empêche que l’emploi dans le
secteur financier n’échappe pas à une certaine
forme de pression : compte tenu de la forte
charge pesant sur le travail et de son image
rigide, le secteur rencontre en effet des diffi-
cultés à attirer de nouveaux talents et à garder
ses talents existants.
Contributions
Ces dernières années, le secteur a contribué
encore davantage qu’auparavant aux finances
publiques. En 2011, il a versé 2,3 milliards
EUR sous la forme d’impôts des sociétés, de
précompte mobilier, de TVA, etc.
En dehors des taxes visant habituellement
toutes les entreprises, des prélèvements spéci-
fiques au secteur financier sont aussi prévus.
Il en va ainsi de la TVA non déductible par
les entreprises du secteur financier, mais éga-
lement de la contribution bancaire. La contri-
bution comprend 4 composantes : la contribu-
tion pour la protection des dépôts (DGS) au
Fonds spécial de protection, la contribution
de stabilité financière (FSC), la taxe d’abonne-
ment sur les dépôts d’épargne réglementés et
la taxe annuelle sur les établissements de cré-
dit. En 2012, la contribution bancaire totale
aura ainsi coûté 1,3 milliard EUR aux institu-
tions financières.
Reconnaître sa part de
responsabilité et participer au
changement tout en réaffirmant
l’honneur du métier.”
Etienne De Callataÿ, Bank Degroof, septembre 2012
3.
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BONNE GOUVERNANCE