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exemple s’agir de l’aménagement d’une auto-
route ou de la construction d’un hôpital. Le
secteur est convaincu qu’il existe un public qui
souhaite investir dans des projets sociaux du-
rables. Les assureurs/fonds de pension comme
les particuliers peuvent avoir un intérêt à se
porter vers ces produits : la tranche de 1 à 7
ans peut être vendue à des clients particuliers,
la tranche de 7 à 30 ans peut l’être aux compa-
gnies d’assurances. Cela offre à l’investisseur
une possibilité de diversification. La réalisa-
tion de ces projets peut également favoriser la
relance économique.
Transparence et octroi
de crédit
L’octroi de crédit aux entreprises pose d’impor-
tants problèmes qui sont la rapidité de traite-
ment des demandes de crédit et la communi-
cation y afférente. On s’est aperçu ces derniers
mois que les rares entrepreneurs qui s’étaient vu
refuser un crédit souhaitaient connaître le motif
de ce refus.
C’est pourquoi les banques se sont engagées,
dans le cadre de la plate-forme de dialogue
Financement des Entreprises”, un groupe de
concertation composé de banques et d’entre-
prises réunies au sein de Febelfin, à donner
une réponse dans les quatorze jours ouvrables
bancaires en cas de demande de crédit bien
documentée.
Tant dans le cadre des crédits privés que des
crédits à la consommation, l’attribution d’un
crédit et les critères qui y sont associés font
l’objet d’une réglementation drastique. Ces
critères sont décrits dans les « principes pour
contracter et accorder des crédits hypothécaires
et à la consommation de manière responsable
».
Pour les crédits d’entreprise, il y a le « code
de conduite entre banques et entreprises dans le
cadre de l’octroi de crédit ».
>
Octroi de crédit
+30,4%
+19,8%
Fin 2007
Septembre 2012
Crédits aux
entreprises
Crédits aux
ménages
139,3
181,7
97,1
116,2
EVOLUTION DU VOLUME DU CRÉDIT
EN MIA EUR
(
SOURCE : BNB)
Le secteur financier joue son rôle de
financier de l’économie. Fin 2011,
le marché des crédits aux ménages
comme celui des crédits aux entre­
prises se sont inscrits en hausse, affi­
chant respectivement une augmenta­
tion de 30,4 % et de 19,8 % par rapport
à fin 2007.