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Au sein du secteur financier, les risques sont
monitorés et identifiés en permanence. Toutes
les institutions sondées ont une structure
ouverte et des processus clairs pour identifier
les risques – en concertation avec la haute
direction. Dans ce cadre, on utilise souvent
des analyses quantitatives de l’information
basées sur des modèles de risques mathéma-
tiques. Dans 51 % des cas (8 des 19 institutions
sondées), des experts externes sont également
consultés pour identifier ces risques.
Communication
Tous les répondants ont mis en place des
mécanismes de communication transparents
afin d’informer régulièrement la haute direc-
tion, les
business lines
et les
risk managers
sur
les risques. 13 des 19 institutions financières
sondées (96 % du secteur) ont un comité des
risques qui opère au niveau du conseil d’ad-
ministration belge. Trois quarts de ces comités
des risques comptent des membres externes
et indépendants, et dans certains cas, ceux-ci
sont mêmes majoritaires.
Pour éviter tous conflits d’intérêts ou abus de
pouvoir, 78 % du secteur bancaire (8 des 19
institutions financières interrogées) comptent
plus de membres indépendants et externes
dans leurs conseils d’administration (et/ou co-
mités) que la loi ne l’impose. Il leur faut donc
veiller en permanence à ce que ces membres
indépendants reçoivent toute l’information
nécessaire afin d’être en mesure d’effectuer
leur tâche correctement.
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Gestion des risques
100%
des institutions sondées ont
une structure ouverte et des
processus clairs pour iden­
tifier les risques. Cela passe
toujours par un dialogue avec
la haute direction.