Même pendant la crise financière, le secteur financier a continué d’octroyer des crédits aux ménages, aux entreprises et aux pouvoirs publics. La raréfaction du crédit ne menace donc aucunement ceux qui sont capables de présenter un dossier de crédit solide et bien ficelé.
Néanmoins, le secteur financier exprime quelques inquiétudes quant à l’avenir. La nouvelle réglementation européenne pourrait avoir un impact sur la disponibilité et le prix des crédits à long terme. Le secteur recherche par conséquent des sources de financement alternatives.

Le secteur financier soutient de nombreux projets sociétaux à différents niveaux : sport, culture, éducation, soutien de groupes défavorisés, etc. Compte tenu du niveau d’implication de leurs collaborateurs, de nombreuses institutions financières encouragent aussi ces derniers à s’investir sur leur lieu de travail - et sur une base volontaire - dans un projet sociétal.

Depuis 2008, l’amélioration de la transparence des produits bancaires est l’une des priorités majeures du monde politique, de la société et du secteur financier. Diverses mesures ont été prises pour promouvoir cette transparence. Les produits eux-mêmes ont été clarifiés, mais malgré une bonne volonté évidente, il n’a pas toujours été aisé de les simplifier. Les marchés financiers sont par nature déjà très complexes et, par définition, les produits financiers reflètent en partie cette complexité.
L’objectif de parvenir à un fonctionnement plus transparent des produits financiers a enregistré de grandes avancées.

Les produits financiers durables peuvent revêtir différentes formes. Les plus connus sont les fonds de placement éthiques ou durables. Il existe aussi, parallèlement, mais en nombre plus limité, des produits d’assurances durables, des produits d’épargne durables et des crédits durables (les « crédits verts »).
Febelfin a élaboré une recommandation minimale pour ses membres qui définit les produits financiers qui peuvent être qualifiés de durables.